Budget participatif des parcs

Les tiques sont effectivement un véritable problème sanitaire et des solutions doivent être trouvées pour les limiter et surtout s'en prévenir. L’introduction de petits mammifères comme l’écureuil de Corée, commercialisé dans les animaleries est un hôte idéal pour la tique ! De plus, l’explosion des populations ongulées comme le cerf, le chevreuil et le sanglier permettent aux tiques de boucler leur cycle de développement sans contrainte.

Les poules peuvent manger des tiques mais elles ne sont pas sélectives et mangent aussi des insectes, des graines, des annélides... Même en mettant des poules dans un espace naturel, il n'est pas sûr que les tiques soient éradiquées. Une expérimentation pourrait tout de même être faite à Limère en installant un poulailler, mais ceci ne réglerait pas la problématique sur les 64 hectares de l'espace naturel. Des poules ne peuvent pas être mises directement sur cet espace naturel du fait de la présence de prédateurs : renard, fouine, homme... De plus, la poule n'est pas un animal sauvage et il n'est pas sûr qu'elle puisse se débrouiller seule sur cet espace naturel.

En solution préventive, un panneautage explicatif pourrait être mis afin de sensibiliser la population à la problématique. Cependant, il ne faut pas non plus faire une psychose et faire peur aux promeneurs. Les tiques sont présentes depuis toujours dans la nature. Il n'y a pas plus de tiques à Limère qu'ailleurs. Il convient d’avoir des vêtements longs lors d’une sortie dans la nature et après chaque sortie de veiller à faire une inspection méthodique de sa peau pour vérifier l'absence de tiques.